Paru sur Boursorama.com
La Bourse de Paris s’est nettement relancée mercredi (+0,99%), au lendemain d’un repli marqué et dans l’attente d’une réunion de la Banque centrale européenne (BCE). L’indice CAC 40 a pris 48,10 points à 4.917,35 points, dans un volume d’échanges nourri de 4 milliards d’euros. La veille, il avait perdu 0,98%. Parmi les autres marchés européens, Francfort a gagné 0,98% et Londres 0,44%. Par ailleurs, l’Eurostoxx a pris 0,97%. Le marché parisien a hésité une grande partie de la séance, avant d’accélérer un peu la cadence en fin de marché, pour revenir au-dessus des 4.900 points. Le marché reste « solide », après avoir connu « une phase de hausse quasi historique depuis deux mois », souligne Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée. »Il est surtout clairement dans l’attente de la réunion de la BCE », prévue jeudi, selon lui. Le CAC 40 a progressé, malgré la faiblesse de Wall Street et des indicateurs américains contrastés, mais globalement conformes aux attentes. Les créations d’emplois ont ralenti dans le secteur privé en février, contrairement aux attentes, mais le chiffre de janvier a été révisé à la hausse. L’activité dans les services a quant à elle augmenté en février, selon l’indice ISM. De leur côté, les indicateurs européens de la matinée ont été de bonne facture. La croissance de l’activité économique a accéléré en février dans la zone euro, avec un indice PMI au plus haut depuis sept mois, porté notamment par la France. Pour Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse, il est « probable que l’amplitude d’un éventuel futur repli des indices actions soit limitée par la liquidité qui reste à investir sur les actions européennes ». Pour l’heure, « le marché attend avec impatience la réunion de la BCE demain » (jeudi), selon M.Pichard, les investisseurs espérant en savoir plus sur le vaste programme de rachats d’actifs annoncé fin janvier et qui doit s’étendre aux dettes souveraines. La fin de semaine s’annonce chargée pour les marchés, qui se préparent, en dehors de la BCE, aux toujours très suivis chiffres mensuels de l’emploi américain vendredi. Parmi les valeurs, Areva a perdu 1,25% à 9,30 euros, après l’officialisation d’une perte record de 4,8 milliards d’euros pour 2014 et à l’annonce d’un plan d’économies de 1 milliard d’euros à horizon 2017. EDF a souffert (-2,79% à 23,66 euros), alors que le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a déclaré dans le Figaro que la « refonte » du partenariat entre le groupe d’énergie et Areva pourrait aller « jusqu’à un rapprochement, y compris capitalistique ». Le secteur automobile s’est bien comporté, à l’image de Renault (+2,23% à 84,94 euros) et PSA Peugeot Citroën (+3,97% à 15,18 euros). Pour leur part, Faurecia a pris 1,76% à 40,72 euros et Valeo 2,19% à 132,70 euros, soutenus par Goldman Sachs. Les valeurs bancaires ont été recherchées à la veille de la réunion de la BCE. BNP Paribas a gagné 1,98% à 51,92 euros, Crédit Agricole 1,59% à 12,79 euros et Société Générale 1,12% à 41,01 euros. Stallergenes a chuté (-7,06% à 54,00 euros) après l’annonce d’un projet de fusion avec la société américaine Greer Laboratories et un bénéfice net 2014 en hausse de 7,3% à 43,3 millions d’euros. Genfit a bondi (+7,18% à 63,44 euros), l’agence Bloomberg indiquant que la société biopharmaceutique cherche à se vendre. Devoteam s’est envolé (+16,04% à 20,55 euros) sous l’effet d’un bénéfice net en forte progression (+40%). Enfin, Manutan a pris 2,66% à 45,89 euros, après avoir annoncé l’acquisition de la société Papèteries Pichon, spécialisée dans les fournitures scolaires, pour un montant non dévoilé.
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