Paru sur boursorama.com
La Bourse de Paris a fini en forte baisse (-1,87%), plombée par une série de mauvais chiffres sur l’activité économique en France et dans la zone euro.L’indice CAC 40 a perdu 83,20 points à 4.359,35 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,5 milliards d’euros. Lundi, il avait reculé de 0,42%.En repli dès l’ouverture, la Bourse de Paris a continué à perdre du terrain après la publication de mauvais indicateurs d’activité en France et en zone euro, repassant sous le seuil symbolique des 4.400 points au cours de la séance.L’indice parisien a même perdu brièvement plus de 2% en début d’après-midi. Wall Street a de son côté ouvert en territoire négatif. « On avait besoin d’une justification à une baisse et on l’a trouvé avec les indicateurs de ce matin », indique Guillaume Garabédian, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée. « On se doutait déjà que les chiffres français ne seraient pas fameux. »En septembre, l’activité du secteur privé en France a ainsi continué à se replier, tandis le climat des affaires s’est dégradé dans tous les secteurs à l’exception de l’industrie. Dans la zone euro, l’activité tant dans les services que dans l’industrie a également ralenti. »Les statistiques économiques nourrissent une incertitude
croissante », elles « sont de plus en plus instables, y compris dans les économies les plus avancées », ont souligné pour leur part les analystes d’Aurel BGC. »Ce n’est pas étonnant de consolider », souligne cependant M. Garabédian puisqu' »on est quand même remonté de près de 400 points depuis début août », rappelle-t-il.Parmi les valeurs, l’industrie automobile, particulièrement sensible à la conjoncture, a tiré la cote vers le bas, avec Valeo (-4,23% à 89,01 euros), plus forte baisse du CAC 40, Renault (-1,81% à 58,06 euros) et Faurecia (-2,53% à 25,96 euros). Le secteur a aussi été affecté par la chute de 3,57% de Michelin à 75,06 euros, après les doutes émis par son directeur
financier sur la capacité du groupe à atteindre son objectif de croissance pour 2014.Air France-KLM s’est replié de 1,62% à 7,52 euros, alors que les pilotes de la compagnie française sont entrés dans leur neuvième jour de grève, malgré le gel du projet d’expansion de Transavia en Europe.Arkema, dont l’agence Moody’s a abaissé la perspective de « stable » à « négative » après l’annonce du rachat de Bostik, filiale de Total, a perdu 2,32% à 53,82 euros.Total a lui-même reculé de 1,53% à 48,76 euros, après l’annonce de son désengagement de l’américain Cardinal Gas Services, et celle de négociations exclusives avec Rubis (-2,70% à 43,70 euros) pour lui vendre sa part de 50% dans la raffinerie antillaise Sara.GTT a reculé de 5,91% à 47,15 euros, soit le plus fort déclin du SBF 120. Le titre s’alignait exactement sur le prix obtenu par le fonds britannique Hellman & Friedman, qui a cédé la moitié de sa participation dans l’entreprise.
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